Interview : Damien, Ingénieur du son en tournée

Je suis aujourd’hui pour cette interview « en tournée », avec un ingénieur du son passionné, Damien.

Comment en est-il venu à faire ce métier exigeant ? 

On va parler de son expérience sur la route, des défis auxquels il fait face à chaque date et de sa passion pour le son.

Doc (D)  : Hello Damien, bon les gens qui liront cet article ne le savent sûrement pas, mais on se connaît depuis longtemps tous les deux, avant que tu ne sois ingénieur du son, tu jouais dans le même groupe que mon fils. Comment vas-tu ?

Damien (Dm) : salut Tonton, à oui le Doc 🙂 Ça va super bien, merci. On est actuellement sur la route entre deux concerts, et l’ambiance est énorme.

D : Damien, parlons de ta passion pour le son. Comment es-tu tombé amoureux de ce métier ?

Dm : Alors Doc, ça a commencé quand j’étais tout jeune. J’ai toujours été fasciné par la manière dont la musique était produite et comment chaque instrument pouvait être mis en valeur.  

J’ai d’abord joué de la batterie avec plusieurs groupes, entre autres avec ton fils Aurel-cool dans 7AC et dans The Pickles, j’en joue toujours avec certains artistes sur des projets avec Vova entre autre.

Mais avoir une vision d’ensemble me passionnait avant tout,  j’ai donc décidé de suivre une formation en ingénierie du son, c’est titre du diplôme. 

Les Challenges de la vie  sur  la Route

D : Les tournées c‘est comment?

Dm : Etre sur la route c’est crevant, mais la route c‘est magique.

D : quels sont les défis auxquels tu fais face en tant qu’ingénieur du son en tournée ?

Dm : Il y en a plein. Le plus gros, c’est peut-être la fatigue. Les longues journées, les nuits blanches à régler des problèmes pour les concerts du lendemain. J’ai fait du studio, de la salle et après les tournées, les 3 sont vraiment différents mais les tournées c’est différent, plus stressant, pas le droit à l’erreur.

Les évolutions techniques

D : Comment la technologie a-t-elle changé ton travail au fil des ans, surtout lors des tournées ?

Dm : C‘est dingue à quel point tout a évolué. Les consoles numériques ont révolutionné notre façon de travailler. On peut maintenant faire des ajustements en temps réel, et ça facilite la vie. L’amélioration de certains outils parfois décriés comme l’auto-tune, mais c’est aussi ce qui parfois fait la différence, il ne faut pas oublier que pour les chanteurs, plusieurs shows par semaine avec la fatigue, peuvent user la voix aussi fort soit-il. Mais malgré tout, pour un ingé du son comme pour les autres membres du crew, il faut rester au top des dernières avancées pour offrir la meilleure qualité sonore possible.

Le meilleur moment

D : Et dans tout ça y a-t-il un moment particulier qui t’a marqué sur la route ?

Dm : Hola il y en a tellement. Mais je pense que le meilleur moment, c’est quand le public ressent la même émotion que les artistes sur scène. Quand tout se synchronise, c’est magique.

D : Merci beaucoup Mister d’avoir donné un peu de ton temps et de ton expérience avec nous. Je te souhaite plein de réussite sur la route et dans tout ce que tu entreprends et de toute façon, on se voit très bientôt.

Dm : Tranquille l’ancien, c’était bien cool de te voir et ce petit jeu d’interview, j’ai eu l’impression d’être une star :-). On se voit à la prochaine étape si tu veux, On a toujours besoin d’un coup de main pour bouger le matos si tu te souviens comment on fait!

Interview recueillie durant la tournée de Tiakola de qui Damien est l’ingé son.

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